La société Timac-Agro a été déclarer responsable et devra verser des indemnités aux associations bretagne vivante, eau et rivière de bretagne et France nature environnement à hauteur de 25000 chacune par une décision du tribunal de brest le 22 février 2024.
La société Timac - Agro, filiale du groupe international roullier, est spécialisé dans les fertilisants. Depuis plusieurs années on remarque des manquements de la part de cette société. Des manquements grave qui ont eu d’important impact sur la qualité de l’air et de l’eau. Ces manquements ne cessent d’être soulevé par les associations qui sont engagés à préserver l’environnement.

Le jeudi 09 septembre 2023, devant le tribunal de BREST, les associations (Eau et rivières de Bretagne, France Nature Environnement, Bretagne Vivante et Nature environnement) réclament 24000 euros à Timac-Agro, l’entreprise qui producteur d’engrais azotés en dédommagement d’un préjudice écologique. Ils estiment que les deux sites industriels de Timac-Agro : celui de Saint-Malo et celui de Tonnay-Charente de l’entreprise entrainent des rejets excessifs d’ammoniac dans l’air polluant ainsi l’air pour les habitants.).

Ces accusations ne sont pas les premières pour l’entreprise car de nombreuses accusations ont été émis à son encontre auparavant.

La société basée à Saint-Malo a plusieurs fois été accusée de pollution de l’air sur son site breton et en Charente-Maritime. En 2020, la justice avait ordonné une expertise à la suite des mises en causes des habitants de Saint-Malo qui avaient dénoncé des nuisances olfactives.
En Charente maritime, il était question de dépassement des limites d’émissions d’acide chlorhydrique et de permanganate de potassium. De même, il y avait un stockage non conforme de produit dangereux. Malgré les injonctions administratives à respecter les valeurs limites, l’entreprise a continué ces émissions illégales.

De même, dans l’usine qui se trouve à trouve à Tonnay-Charente, l’entreprise est accusée de ne pas respecter les conditions de stockage de potasse mais également de polluer les eaux de ruissellement avec du phosphate. Ces accusions avaient déjà conduit Timac-agro à une mise en demeure par la préfecture après le constat fait par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des rejets d’ammoniac 6 à 12 fois supérieurs aux taux normaux lors d’un contrôle portant sur les rejets atmosphériques des différents sites de l’entreprise.