La loi du 10 février 2020 sur l'antigaspillage pour une économie circulaire impose aux collectivités territoriales de mettre en place un tri à la source des biodéchets d'ici le 31 décembre 2023. Cette mesure vise à réduire la quantité de déchets organiques qui sont actuellement mélangés avec les autres types de déchets. En séparant les biodéchets tels que les restes de nourriture, les déchets de jardin et les déchets de transformation alimentaire, il devient possible de les traiter de manière spécifique, par exemple en les transformant en compost ou en produisant de l'énergie renouvelable.

Les collectivités territoriales sont responsables de la gestion des déchets au niveau local. Elles doivent donc prendre en compte cette nouvelle obligation dans leur planification et dans la mise en place de mesures concrètes. Cela peut inclure la sensibilisation des citoyens sur l'importance du tri à la source des biodéchets, l'installation de bacs de collecte spécifiques dans les quartiers résidentiels et les entreprises, ainsi que la coordination avec les centres de traitement pour assurer une valorisation appropriée des biodéchets collectés.

Ce changement représente un enjeu majeur en termes d'aménagement et d'urbanisme, car il nécessite une réflexion sur les infrastructures et les équipements nécessaires pour collecter et traiter les biodéchets. Il peut également avoir un impact sur la planification urbaine, notamment en favorisant la création d'espaces verts et de jardins communautaires qui peuvent bénéficier du compost produit à partir des biodéchets.

En conclusion, le tri à la source des biodéchets est une mesure importante pour réduire les déchets et favoriser une économie circulaire. Les collectivités territoriales ont un rôle clé à jouer dans sa mise en œuvre, en travaillant à la sensibilisation, à la mise en place de mesures concrètes et à la coordination avec les acteurs locaux.