En raison des températures élevées dues à la canicule, la centrale de Blaye est autorisée à rejeter de l'eau à l'embouchure de la Gironde à des températures supérieures à la normale. Quatre autres usines ont été touchées.

L'eau pompée est utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale puis rejetée à une température plus élevée qu'initialement. Sans mesures d'atténuation étatiques, les centrales pourraient se voir contraintes de réduire voire de cesser leurs activités pour limiter le réchauffement des cours d'eau. Le maintenir à un niveau de production minimum est un "besoin public" selon les réglementations de l'État.

La dérogation est valable jusqu'au 11 septembre. Jérémy Flory, chercheur à l'INRAE (Institut national de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement) de la région Nouvelle-Aquitaine et expert de l'estuaire de la Gironde, a expliqué qu'il n'existe actuellement que des "hypothèses"
sur le refus lors des canicules. Mais ces phénomènes n'ont pas été suffisamment étudiés.