La ministre du Climat, Sherry Lehman, a déclaré le 29 août qu'un tiers du Pakistan était désormais "sous l'eau" après les inondations de la mousson, évoquant une "crise d'une ampleur inimaginable".

"Ce n'est qu'un seul grand océan et il n'y a pas d'endroit sec pour pomper l'eau", a-t-elle déclaré lors d'un entretien avec l'AFP. Les responsables pakistanais blâment le changement climatique pour le temps dévastateur, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde. Les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) avertissent dans un nouveau rapport que le réchauffement climatique augmente le risque d'inondation dans les régions de mousson.

Un Pakistanais sur 7, soit 33 millions de personnes, a été touché par les inondations selon le gouvernement. En outre, presque un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées. Au moins 1 130 personnes sont mortes depuis le début de la saison de la mousson en juin, selon le dernier rapport de l'Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA) publié lundi. D'innombrables maisons ont été emportées et d'importantes terres agricoles ont été détruites.