L’Ademe, l’Agence de la transition écologique, vient de rendre public les résultats de son étude portant sur les produits électroniques reconditionnés, intitulée « Évaluation de l’impact environnemental d’un ensemble de produits reconditionnés ».
Elle s’est intéressée dans cette étude, aux smartphones, aux tablettes, aux ordinateurs portables ou fixes.

Il s’agissait pour l’Agence de faire la comparaison de l’impact environnemental de produits reconditionnés et de produits neufs sur l’ensemble de leur cycle de vie. A noter que ce sont les smartphones qui occupent la place la plus importante sur le marché des produits reconditionnés avec un chiffre d’affaires de près de 700 millions d’euros correspondant à 14 % du chiffre d’affaires total concernant ce produit.

Ainsi, l’Ademe met en avant les modalités permettant de réduire l’impact environnemental grâce au reconditionnement des produits numériques.
Selon cette étude, acheté un mobile reconditionné permet de réduire de 64 % à 87 % l’impact global, 46 à 80 % pour une tablette ou encore de 36 à 99 % pour un ordinateur fixe.

Cela présente plusieurs avantages liés à leur fabrication que sont :
- La réduction de l’extraction de matières premières,
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES),
- L’allongement de la durée de vie du produit.

Il est nécessaire de tenir compte pour évaluer ces gains, du nombre de pièces changées lors du reconditionnement sachant que plus ce nombre est élevé moins il y a de bénéfices environnementaux, de la durée totale d’utilisation du produit qui doit être en croissance et enfin de la localisation de l’approvisionnement ainsi que du reconditionnement.

Ainsi, l’Ademe recommande de mettre en place « une politique raisonnée de changement de pièces et d’utilisation de pièces de seconde main » permettant d’allonger la durée de vie du produit et préconise une réalisation locale source de gains environnementaux.