Après le nutri-score et l’indice de consommation d’énergie, c’est à l’indice de réparabilité que l’Union Européenne s’attaque. La commission Européenne a publié le 31 aout son projet autour de l’écoconception, et laisse 4 semaines aux citoyens européens pour apporter leurs remarques. Il comporte deux textes législatifs: le premier crée une réglementation Écoconception applicable spécifiquement aux mobiles, le second précise les critères d'écoconception applicables.

Cette indice Celui-ci figurera sur la future étiquette « énergie » aux côtés de plusieurs autres éléments permettant de mesurer la durabilité des équipements : qualité de la batterie, résistance aux chutes et aux agressions extérieures (poussières et eau). L'exécutif européen souhaite que la nouvelle législation soit adoptée d'ici à la fin de l'année, pour une entrée en vigueur dans un an au plus tard.

La Commission européenne propose d'appliquer des critères d'écoconception spécifiques aux téléphones mobiles et aux tablettes et de les supprimer du règlement général actuel.
Ce cadre particulier devrait aider à atteindre trois objectifs :
- faciliter la réparation et augmenter la durabilité de ces produits et de leurs composants clés
- permettre des économies de matériaux et d'énergie
- aider les consommateurs à acheter des appareils durables.

Tous les téléphones sont concernés sauf ceux dotés d'écrans souples.Concrètement, Bruxelles propose un label « énergie » avec des critères de durabilité. Pour l'énergie, l'indice de rendement habituel est affiché et gradué de A (le plus efficace) à G. Tout d'abord, la grande nouveauté concerne l'ajout d'une note de réparabilité, notée de A à E. Inspirée de l'indice français, celle-ci prend en compte six critères : 3 notes liées à la démolition (ils apprécient le savoir-faire). Démontage de pièces spécifiques - appareil photo, batterie, écran, etc. - facilité d'opération de démontage et types d'outils nécessaires) ; notes sur la disponibilité d'environ 15 pièces de rechange. Indication de la durée de disponibilité des mises à jour logicielles (la note la plus élevée est de 7 ans pour les mises à jour de sécurité). et une note basée sur la fourniture de documentation technique (qui peut être facturée à un "prix raisonnable et raisonnable").