La Commission a présenté ce jeudi 23 septembre, une proposition de révision de la Directive 2014/53/UE du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relative à l'harmonisation des législations des États membres concernant la mise à disposition sur le marché d'équipements radioélectriques en vue de l'instauration définitive d'un chargeur universel – en port USB Type-C (ou USB-C).
Le projet législatif a été soumis au Parlement et au Conseil européens, en vue d'une adoption par codécision. Une fois la proposition de révision adoptée, une période de transition de vingt-quatre mois sera enclenchée pour donner au secteur le temps de se préparer à la mise en application.
L'harmonisation technologique proposée par la Commission européenne concerne tous les smartphones, tablettes, appareils photo, casques, enceintes et consoles vidéoludiques portables, de toutes marques confondues, vendus dans les États-membres de l'Union européenne. Cette proposition touche aussi les nouvelles technologies de recharge rapide dans le but d'éviter que différents producteurs limitent la vitesse de charge de manière injustifiée et contribuera à faire en sorte que la vitesse de charge soit la même quel que soit le chargeur compatible utilisé avec un appareil.
Il sera proposé également une dissociation du chargeur de l'appareil électronique au moment de la vente, afin de ne pas entraîner une accumulation inutile de nouveaux chargeurs pour le consommateur. De leur côté, les producteurs doivent fournir des informations sur la puissance requise par le dispositif vendu.
Ce qui va permettre aux consommateurs de voir plus facilement si leurs chargeurs existants satisfont aux exigences de leur nouvel appareil ou sélectionner un chargeur compatible.
A souligner que le projet ne concerne que le port de charge, et donc le câble. L'interopérabilité recherchée au niveau de l'alimentation électrique externe abordée dans un second temps à travers la révision du règlement européen sur l'écoconception, qui sera lancée dans le courant de l'année de sorte que son entrée en vigueur puisse être alignée sur celle de la proposition d'aujourd'hui.
En effet, selon la commission, cette contrainte peut réduire la quantité de déchets électroniques de près de 1 000 tonnes par an.