Cette période s’est avérée très rude pour la Commission européenne, celle-ci a été obligée d’éclipser les autres dossiers en vue de l’urgence sanitaire actuelle. Néanmoins après plus de 18 mois durant laquelle la crise sanitaire était au cœur des préoccupations de la Commission, il est nécessaire de prendre en charge et traiter d’autres dossiers tout autant important ou qui le sont devenus avec le temps.

Parmi les projets mis en attente par la Commission, il y a le Pacte vert, celle-ci a dévoilé au mois de juillet le « paquet climat » constitué d’une série des mesures juridiquement contraignantes dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030.Parmi les projets mis en attente par la Commission, il y a le Pacte vert, celle-ci a dévoilé au mois de juillet le « paquet climat » constitué d’une série des mesures juridiquement contraignantes dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030.

Le paquet de mesures présenté par la Commission européenne pourrait entraîner une hausse des factures de carburant et de chauffage pour la population, aussi l'UE doit-elle se montrer convaincante en affirmant que ce paquet est "juste et solidaire", sinon la "résistance" sera "massive", a déclaré le vice-président de la Commission européenne en charge du Pacte vert européen Frans Timmermans, rapporte l'AFP, selon Agerpres. Les nouvelles ambitions de la Commission européenne se ressentiront durement dans les poches de chaque citoyen, puisque des taxes sont prévues sur les produits énergétiques non verts. En d'autres termes, des produits tels que les installations de chauffage central seront taxés.

Le paquet "Fit for 55", qui transpose dans la loi les objectifs de neutralité climatique de la "Green Deal" européens, provoquera un « tsunami industriel » estiment certains citoyens, depuis les voitures, l'aviation, le transport maritime jusqu'à la façon dont on chauffe nos maisons, qui seront tous affectées par ce méga-paquet de mesures. En effet, les véhicules neufs vendus en 2030 devraient produire en moyenne 55 % d’émissions carbone en moins par rapport aux niveaux constatés en 2021.

Le gaz et l'énergie nucléaire sont les cartes que l’Union européenne doit jouer au cours des dix prochaines années. Sinon, la transition sera extrêmement difficile, déclare Frans Timmermans, vice-président exécutif de la Commission européenne, qui dirige de haut en bas l'élaboration et la mise en œuvre du Green Deal.