Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) depuis maintenant plus d’une trentaine d’années analysent l’état des connaissances sur l’évolution du climat, les dégradations, les causes et également les impacts. Le groupe a pour mission d’identifier les problèmes qui pourront survenir et de proposer les solutions adaptées pour se préparer au mieux sans dommage atténuant.


Le rapport régulier du GIEC fournit un état de lieux des avancements des connaissances concernant l’état du climat, ces rapports sont fondamentales pour alerter la société ainsi que les dirigeants des pays des dangers à venir. Des nombreuses équipes de scientifiques français travaillent activement à l’élaboration de ces rapports qui sont au cœur des négociations internationales sur le climat. Le GIEC est dirigé collectivement par les États membres qui analysent et acceptent les rapports lors des réunions plénières annuelles ou bisannuelles.
Le dernier rapport publié le 9 août 2021 par le groupe a suscité beaucoup de réactions. « Le rapport du GIEC est alarmant sur le changement climatique. Il est de plus en plus rapide et de plus en plus violent. Mais personne n’est vraiment surpris de ces nouvelles conclusions. Tant que le monde ne prendra pas le chemin de la sobriété en matière de carbone, la situation ne fera que se dégrader. De nombreux experts déplorent l’incapacité du monde à écouter les alertes lancées. » s’exprime Ludovic Dupin pour Novethic.

On constate que les rapports deviennent de plus en plus "brusques" ainsi que plus alarmants, malheureusement les citoyens s’y attendaient et les réactions ne sont pas à la hauteur. De plus en plus d’experts déplorent l’incapacité du monde à écouter les alertes lancées et à agir. L’alarme a été même déclenchée par l’Agence Internationale de l’énergie (AIE) qui met en garde contre un danger imminent. À cause des mesures précises qui se sont fait attendre, les experts nous mettent en garde que les effets du réchauffement climatique se feront sentir pour des milliers d’années à venir. Inger Andersen, patronne de l'ONU-Environnement, s’est également prononcé sur la question : "Vous nous parlez depuis plus de 30 ans des dangers de laisser la planète se réchauffer. Le monde a écouté, mais n'a pas entendu. Le monde a écouté, mais n'a pas agi assez vigoureusement. Résultat : le problème que représente le changement climatique est là, maintenant. Personne n'est en sécurité. Et c'est de pire en pire de plus en plus vite".

Les paroles deviennent de plus en plus dures et la pression est en train de monter du coté des ONG et du côté des chefs des États. L’Angleterre va accueillir la prochaine COP26, et le Premier ministre du pays Boris Jonson s’est prononcé pour cette occasion: "Nous savons ce qu'il faut faire pour limiter le réchauffement de la planète : reléguer aux oubliettes le charbon et passer à des sources d'énergie renouvelable, protéger la nature et financer le climat ».On remarque également des conséquences sur la santé, en effet, en plus de la crise sanitaire actuelle le réchauffement de la planète d’environ 1,1° C a des conséquences sur la santé plutôt inquiétantes. On retrouve parmi celles-ci des problèmes rénaux, une augmentation des cas de déshydratation, des tumeurs dermatologiques malignes, des problèmes mentaux ainsi que des complications de grossesses.

Un réchauffement de plus de 1,5 °C degré pourrait être atteint autour de l’année 2030 selon le rapport de GIEC d’autant plus la dégradation de la biodiversité risquent d’entraîner des dommages catastrophiques dans tous les domaines. Il est impératif d’entamer des changements profonds et certains pour éviter l’aggravation de la situation d’autant plus que la santé des habitants de la planète entière est mise en danger. La situation climatique ne peut pas attendre la fin de la pandémie, chaque jour est important.