Les pandémies, les changements climatiques importants, de plus la disparition des espèces, enfin la surexploitation menacent de plus en plus la nature. L’équilibre fragile de la biodiversité est aujourd’hui menacé.

En France, l’année 2021 est marquée par l’accueil du Congrès mondiale de la nature à Marseille du 3 au 11 septembre. C’est un événement international, organisé tous les quatre ans ayant comme but l’inscription de la biodiversité dans une stratégie nationale et mondiale. Des nombreuses personnes influentes sont mobilisés pour l’occasion telle que des experts, des politiciens, des associations, des grandes organisations internationales ainsi que d’autres du monde entier. Emmanuel Macron participe à l’inauguration jusqu’au 11 septembre, le président a également annoncé la tenue en France d'un « One Ocean Summit » fin 2021- début 2022 en vue de la dégradation de l’état de nos océans. Cependant, cette année est importante pour la confirmation d’un cadre international mettant fin à la dégradation biologique d’ici 2030 lors de la conférence des parties COP 15. Le prolongement de pandémies, et l’aggravation de la situation dans certains pays, ont fait que les participants du Congrès se sont entendus sur un format plus « mixte » il est, en effet, possible d’assister virtuellement aux réunions et aux débats.

« L'un des grands enjeux du congrès de l’UICN (l’Union internationale pour la conservation de la nature) est la prévention des pandémies » a déclaré Maud Lelièvre, Présidente du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ceux-ci ne sont pas forcément liés à la crise de la COVID 19 puisque les professionnels travaillent davantage sur les problèmes liés aux changements environnementaux, notamment les maladies qui y sont provoquées. Cependant, en raison de la crise sanitaire, il y a une certaine pression quant aux décisions à prendre pour apporter l’aide nécessaire le plus rapidement possible. Les membres ainsi que le peuple s’unissent pour trouver des solutions ensemble. En effet, la communauté internationale doit adopter un texte visant à "vivre en harmonie avec la nature" pour l’année 2050, avec buts précis pour 2030.

Le Congrès a pour but également de surmonter l’échec des Accords d’Aichi, car le bilan des objectifs s’est avéré effroyable pour la période 2010-2020. Presque qu’aucun objectif fixé n’a été pleinement atteint, ce qui inquiète beaucoup les membres du Congrès. Néanmoins, dans son rapport publié fin 2020, l’Organisation des Nations unies a relevé quelques tendances encourageantes, notamment par la mise en place des stratégies nationales pour la biodiversité au sein des États et la proposition de certains projets qui semblent très prometteurs. Des nombreuses sont également mobilisés pour la cause, le président français Emmanuel Macron a réuni le 31 août des nombreuses associations ainsi des représentants des ONG environnementales. Le résultat de cette réunion semble plutôt satisfaisant pour le chef de l’État, car les membres de cette réunion ne manquent pas d’idées et de projets plutôt prometteurs.

Le plus important à l’issue du Congrès sera la mise en marche plus ou moins rapide de certains projets majeurs, on peut même dire que cette période de pandémie à sensibiliser de plus en plus de personne à la cause environnementale et on remarque un investissement plus important de la part des citoyens. Les ONG ont notamment lancé le mouvement "On est prêt" le 2 septembre 2021, celui-ci a été soutenu par des nombreux influenceurs connus : Natoo, EnjoyPhoenix, Shaka Ponk, pour informer sur les zones sauvages en France et la sixième extinction des espèces en cours. Il nous reste à attendre et analyser l'efficacité de ses projets.