L’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA) s’est prononcée en début d’année 2021 sur la consommation d’un insecte, le « vers de farine » et a rendu un avis favorable à son utilisation dans l’alimentation humaine.

Selon cette autorité la consommation de cet insecte est « sans danger » et il peut être consommé entier et séché ou bien sous forme de poudre.

Toujours selon les experts oeuvrant pour l’EFSA, cet « aliment » n’emporte aucun inconvénient d’un point de vue nutritionnel.

Au mois de mai 2021, les États membres ont approuvé une proposition de la Commission européenne un projet d’autorisation de mise sur le marché des vers de farine séchés et produits dérivés.

Pourquoi les insectes ?

Il y aurait, selon la Food and Agriculture Organisation, 1900 espèces comestibles dans le monde et ils représentent une alternative durable aux protéines animales.

Les insectes sont également aussi riches en protéines que la viande et contiennent du fer et des vitamines.

Autre atout, la filière de production, d’élevage, consommerait beaucoup moins d’eau et émettrait 99% de moins d’émissions de gaz à effet de serre que la filière boeuf.

Cette nouvelle filière de production alimentaire représenterait un moyen efficace de nourrir la population grandissante face à la diminution des ressources dites « classiques ».

Face à ces points positifs, la consommation d’insectes risque de se heurter à l’acceptabilité des européens pour lesquels, cette alimentation n’est pas culturelle.

Pour autant et malgré cette ombre au tableau, onze demandes supplémentaires de mise sur le marché ont été formulées.

L’EFSA italienne étudie les effets de la consommation de grillons et de sauterelles.