Le 8 décembre 2020, à l’occasion d’une visite sur le site industriel du groupe Framatome au Creusot, le président de la République a réaffirmé la place du nucléaire dans l’avenir énergétique français, en présence de la ministre des armées, de la ministre de la transition écologique, du ministre des Finances mais également certains acteurs du nucléaire comme la directeur de la Direction des Applications Militaires du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives.

Durant cette visite, le président de la République a rappelé lors d’un discours l’importance du nucléaire en France aussi bien dans le secteur civil que militaire. Ainsi, le président de la République rappelle que le nucléaire constitue un pilier de l’avenir énergétique et écologique de la France, et souhaite soutenir cela par la décision de mettre en place des plans de construction de nouveaux réacteurs « d’ici 2023 au plus tard, lorsque Flamanville 3 sera entrée en service », dans le but de mettre en place grâce au nucléaire un très haut niveau d’énergie renouvelable en France. Les études et travaux scientifiques sont actuellement en cours en France sur le sujet.

D’autre part, le président de la République affirme la volonté de consolider le nucléaire pour l’avenir économique français. Pour cela, 500 millions d’euros vont être investis dans la filière nucléaire dans le cadre de la France relance. Ces investissements vont également servir à financer le projet de Small Modular Reactor (SMR ; les petits réacteurs moduleurs en français) en fixant un plan de relance sur deux ans, permettant ainsi à la France de s’engager dans la compétition mondiale sur ce type de réacteurs. De plus, le président de la République a insisté sur le statut de premier pays européen à avoir créé de l’hydrogène avec un mix décarboné que l’on obtient grâce au nucléaire pour rappeler que « la filière nucléaire est essentielle au développement de l’ambition en matière d’hydrogène qui est portée par le gouvernement ».

Enfin, l’avenir stratégique de la France passe par le nucléaire. A cet effet, le Président de la République a annoncé son choix de la propulsion nucléaire pour le porte-avion de nouvelle génération. Dès début 2021, la phase d’avant-projet sera lancée.

Ainsi, malgré la tendance à la réduction de la part de nucléaire à 50% en France, cette filière n’est pas éteinte et le président pourrait revenir sur sa promesse de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité.