Les échos de ces derniers temps tournent autour de la recrudescence du Covid-19. L’augmentation du nombre de cas ne cesse de faire la une des journaux. Un retour probable au confinement effleure peu à peu les esprits, laissant apparaître une sorte peur et d’inquiétude chez les citoyens.

Cette situation a conduit au renforcement des mesures barrières notamment le port du masque rendu obligatoire dans tout endroit clos.
Toujours dans cet élan de prévention et de protection, des secteurs spécifiques sont ciblés. Les entreprises ne sont pas en reste. Ainsi, lors d’une réunion tenue avec les partenaires sociaux le mardi 28 août dernier, le secrétaire d'État chargé de la santé au travail Laurent Pietraszewski a indiqué que « Les dernières connaissances scientifiques sur le risque possible de transmission du virus par aérosol nous conduisent à adopter un principe général de port systématique dans les espaces clos et partagés en entreprise ».

Cette séance de travail qui s’inscrit dans un contexte d’augmentation du nombre des clusters. Selon le dernier tableau de bord établi par Santé publique France (SPF), 268 clusters sont en cours d'investigation, dont 60 en milieu professionnel, soit 22 % du total. Par cette déclaration du secrétaire, le port du masque sera obligatoire dans tous les espaces de l’entreprise que ce soit dans les bureaux partagés, les open-spaces, salles de réunions, dans les couloirs et même dans les vestiaires. Cependant, le communiqué du Ministère du travail précise que la masque reste non obligatoire dans les bureaux individuels.
Qu’en est-il du coût des masques, à qui revient la charge de l’achat des masques ?

Aucune information claire et précise n’a encore été donnée à ce sujet. Cependant, les différentes interventions des différents acteurs du monde du travail laissent croire que les coûts de ces masques rendus obligatoires dans les entreprises seraient à la charge des employeurs. La Confédération des PME (CPME) demande à ce que des règles « simples, claires et sans ambiguïté » soient adoptées, prévoyant les « indispensables dérogations » pour tenir compte de la réalité et de la diversité des situations professionnelles des entreprises.

Par la suite, cette information a été confirmée par la ministre de l’AFP qui a indiqué lors de son intervention que la prise en charge des coûts des masques « est clairement de la responsabilité des employeurs ».