L'ivoire est extrait des défenses d'éléphants principalement en Afrique et en Inde afin de produire des boules de billard, des touches de piano et d'autres ornements.

Cependant, de nombreux éléphants sont tués chaque année et l'extraction de l'ivoire de leurs défenses est une pratique qui met gravement en danger l'existence de cette espèce.

Le débat est assez houleux à ce sujet, à tel point que certains ont avancé l'idée de légaliser le commerce de l'ivoire. En fait, un marché légitime ne peut qu'affaiblir le braconnage.

La question est donc de savoir si ce commerce peut effectivement être légalisé et s’il peut représenter une solution.
Il existe deux hypothèses à cet égard:
Réglementer la récolte pour affaiblir le braconnage et
Appliquer des quotas durables capables d'approcher la demande actuelle.

Si l'on se réfère à la période entre 1999 et 2008, période pendant laquelle la vente d'ivoire était autorisée sporadiquement, aucune diminution des activités illégales n'a été observée.
Il en va de même pour la chasse à la baleine, car malgré la réglementation de la chasse à la baleine, la chasse illégale a continué pendant des décennies.

En ce qui concerne l'Europe, le commerce libre est désormais autorisé, exclusivement pour l'ivoire travaillé avant 1947.
Celui datant de la période entre 1947 et 1990 ne peut être vendu que s'il est accompagné d'un certificat prouvant sa d'origine, alors que la vente de tout l'ivoire postérieur à 1990 est interdite.
Les activistes s'opposent à toute forme de commerce de l'ivoire, en particulier face à une forte demande de la Chine qui ajoute à la menace de braconnage.

Il est donc difficile de dire aujourd'hui que la légalisation peut représenter une opportunité de pérenniser le commerce de l'ivoire et le débat à ce sujet reste plus ouvert que jamais.