Le 15 septembre 2020 la convention sur la diversité biologique a publié la cinquième édition du rapport des Nations Unies sur les perspectives mondiales de la biodiversité, nous fournissant ainsi un aperçu faisant autorité de l'état de la nature dans le monde.

Sur les vingt objectifs qui avaient été fixés sur dix ans aucun n’a été atteint, seulement six l’ont été partiellement. Ces objectifs avaient été considérés comme raisonnables et atteignables en 2010, mais les efforts, notamment sur la déforestation ont été insuffisants.

La convention sur la diversité biologique note toutefois quelques progrès comme l’augmentation de la surface des aires protégées à travers le monde (protection qui n’est pas toujours respectée dans l’Amazonie brésilienne).

Cependant les Nations Unies dénoncent un manque d’effort des différents états pour mettre fin à la surpêche et protéger les récifs coralliens, et, bien que les financements pour la protection de la biodiversité aient quasiment doublés, ils sont toujours largement moins élevés que ceux des secteurs néfastes, et sont donc incapables d’opérer une quelconque balance.

Le récent rapport de la WWF corroboraient ces conclusions, et alertait sur la baisse de la biodiversité en près de 45 ans.
Ce constat est alarmant car la baisse de la biodiversité a des conséquences sur l’Homme, lutter pour la biodiversité permettrait de lutter contre le réchauffement climatique et contre la famine dont certaines parties du globe souffrent durement.

De plus, comme l’a démontré la pandémie du COVID-19 encore en cours, la destruction des habitats naturels des espèces favorise la propagation des maladies présentent chez les animaux sauvages chez les humains. Nul doute qu’en l’absence de progrès significatifs sur la biodiversité d’autres crises sanitaires sont susceptibles d’éclater.