Lors de la Première Guerre mondiale les Allemands auraient été les premiers à faire un usage massif des armes chimiques. Ils parviennent à mettre au point, des agents neurotoxiques et craignent que d’autres nations en fassent usage. Les généraux allemands décideront finalement de ne pas utiliser cette arme qui répand la mort de façon aveugle.

En 1945, tout cet arsenal, chimique, est récupéré par les Alliés qui décident du fait de l’extrême dangerosité de s’en séparer par immersion dans la mer du nord.

Aujourd’hui, au fond de la mer, les fuselages métalliques qui confinent les substances chimiques se corrodent de façon très prononcée et la plupart de ces substances restent toxiques en se décomposant dans l'eau.

Les études scientifiques sur le sujet sont alarmantes. Selon l'institut océanographique de Moscou, il suffirait qu' un 6 ème de ces substances s'échappent dans la Baltique pour supprimer toutes formes de vie pendant un siècle."

Pour les scientifiques, il est certain que sans action de dépollution, un désastre environnemental est inévitable toutefois, à ce jour et en l’état actuel des connaissances scientifiques rien ne nous permet de prévenir et de confiner ce risque sans précédent.

Leur quantité et les dangers qu’ils représentent font certes débat mais chacun de nous a raisonnablement conscience, de la dangerosité de ces produits chimiques sur la biodiversité et la vie de l’Homme.

Sur terre, les bombes des deux guerres mondiales sont prises en charge quotidennement et pendant encore de nombreuses années par les services de déminage. Mais les armes déversées dans la mer ne sont quasiment pas prises en charge.

Devons-nous donc attendre un impact maritime imprévisible et irrésistible ou que la corrosion soit en phase terminale pour nous obliger à prévenir l’irréparable ?