Fin mars 2018, EDF annonçait un plan de stockage électrique, représentant 10 GW de nouvelles capacités de stockage à travers le monde. L’arrivée d’un tel projet était annonciateur d’avancé majeure contre les énergies renouvelables.

Mais plus d’un an et demie plus tard, le projet est à la traine de nombreux freins sont venu entraver ce projet si prospère.

Notamment le vide juridique entourant cette nouvelle activité. En effet l’environnement réglementaire n’est pas encore adapté au développement significatif du stockage d’électricité. L’idée est de donner un statut juridique au stockage et simplifier les conditions de raccordement.

Aujourd’hui le seul le statut ICPE réglemente de façon simple cette activité. Il y a un régime de déclaration des ateliers de charge d’accumulateurs pour les installations d’une puissance supérieure à 50 KW (rubrique 2925).

Se sont d’abord les grands fournisseurs tel que ENEDIS, qui ont tenté de pallier ce vide juridique en créant une documentation technique de référence. Mais le principal obstacle est que les conditions de raccordements dépendent du comportement de l’installation vu du réseau, ce qui rend l’opération encore plus complexe.

Dans le cadre de la transition énergétique la commission de régulation de l’énergie ( CRE) à demander aux gestionnaire de réseau d’accélérer les travaux pour faciliter l’intégration des solutions de stockage dans le système électrique. Pour approfondir les différentes problématiques, la CRE propose de copiloter avec la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC) un groupe de travail spécifique au stockage. Celui-ci pourra notamment étudier l'opportunité de créer un statut juridique d'opérateur de stockage, demandé par certains acteurs.
Les principales actions menées sont les suivantes :

- Simplifier les procédures de raccordements
- Créer un système pilote des installations

De ce fait et dans une logique de développement de l’activité ,la CRE demande aux principaux fournisseur demande de modifier leurs processus d'investissements. Pour envisager les solutions de stockage comme une alternative au développement de réseau et de proposer des modèles de marché et de contractualisation d'ici fin 2019.