Au cataclysme climatique s'est ajouté une catastrophe environnementale quand les vents violents se sont abattus sur le dépôt pétrolier de la société norvégienne Equinor, situé à six kilomètres à l'est du village de High Rock.

La catastrophe environnementale s’est ajoutée aux conséquences de l’ouragan Dorian quand les vents violents se sont abattus sur le dépôt pétrolier de la société norvégienne Equinor, situé à six kilomètres à l’est du village de High Rock.

Conséquence : une partie des toits en aluminium de cinq des dix cuves du terminal se sont envolés et deux de ces cuves ont été transpercées, laissant s’échapper le pétrole.
La pollution rentre dans le sol, polluant la nappe phréatique et l'eau ne peut plus être utilisée pour les besoins d’hygiène ou de consommation.

Entre les décombres de ce qu'étaient leurs maisons, une dizaine d'habitants du village de High Rock, sur la côte sud de cette île des Bahamas, ont monté une tente sous laquelle ils partagent l'aide d'urgence venue de Nassau.

Le bilan actuel de l’ouragan est d’environ 50 morts, et les autorités cherchent encore à localiser 2.500 personnes.
S’agissant de la marée noire une demande a été formulée auprès des autorités des Bahamas afin d’évacuer toute la partie est de l’île ou d’engager des moyens pour empêcher le pétrole de se répandre.

De son côté, le groupe pétrolier a assuré dans un communiqué qu’il se chargera de nettoyer la marée noire. Ainsi, des employés sécurisent la zone mais la situation est complexe et difficile, les dégâts sur l’infrastructure ralentissant les secours. Deux navires transportant du matériel de dépollution sont d’ores et déjà en route depuis la Louisiane.

Pour l’heure l’étendue de la pollution est toujours inconnue, et on ne sait pas si le pétrole a atteint les eaux de l’océan Atlantique.