Face à la pollution à l’Ozone sans précédent la France plus particulièrement Paris ont mis en place une circulation alternée. Elle concerne les restrictions de circulation sous la forme d’une alternance du sens de circulation sur un segment du réseau routier.

Depuis janvier 2017, le ministère de l'écologie a mis en place le dispositif certificat qualité de l’air, plus connu sous le nom de vignette crit air ou vignette pollution. Ce dispositif vise à réduire la circulation de véhicules.

De ce fait, Paris continue de repousser les anciens véhicules au-delà du périphérique. Au 1er juillet 2019, les véhicules dotés d’une vignette marron Crit’Air 4 ne pourront plus circuler dans les rues parisiennes, en semaine, entre 8 et 20 heures. Il s’agit des diesel immatriculés avant le 1er janvier 2006, mais aussi des poids lourds d’avant 2009 mais aussi les deux-roues d’avant 2004.

Cette interdiction fait suite à celle de 2016, où les véhicules essence comme diesel immatriculés avant 1997 (sans vignette) avaient été bannis, et à celle de 2018 où les essence et diesel d’avant 2001 (Crit’Air 5) avaient été exclus. Les poids lourds étaient également touchés, et le seront plus encore au 1er juillet.
La vignette crit air est obligatoire pour tous ceux qui possèdent un véhicule et qui se déplacent dans les zones à circulation restreinte (ZCR) qui s'étendent sur toute la France.

La Ville de Paris lutte contre la pollution par une série d’actions très concrètes pour favoriser les déplacements alternatifs à la voiture individuelle.
En cas de pics de pollution, ce nouveau système permettra également de mettre en place la circulation différenciée (selon le numéro de vignette) plutôt qu'alternée (selon le numéro de plaque d'immatriculation, pair ou impair comme c'était le cas jusqu'à présent).

Le 28 mars 2019, l'association Respire publiait une étude démontrant que la qualité de l'air s'est améliorée depuis 2012

La mairie de Paris ne compte pas s'arrêter là et vient de réaffirmer son objectif de bannir le diesel d'ici à 2020.

Face au contrôle de la circulation du véhicule à Paris, il est constaté l’émergence de l’utilisation des trottinettes électriques. Le cadre juridique reste floue.

La réglementation n’est pas la même selon qu’il s’agisse ou non d’une trottinette avec ou sans moteur. Les engins de déplacements électriques sont interdits sur les voiries publiques. L'utilisation est autorisée sur les voiries privées (par exemple, chemin d'une propriété privée, allée d'une résidence privée).
L'utilisateur d'une trottinette électrique (y compris les trottinettes en libre service) a l'obligation d'avoir une assurance responsabilité civile. Cette assurance couvre les dommages causés à autrui (blessure d'un piéton, dégâts matériels sur un autre véhicule, ...).
Cependant, l’émergence des trottinettes électrique n’est pas sans danger pour l’environnement. En effet, les émissions surviennent lors du repos des trottinettes électriques.

Le chargement de la batterie qui consomme de l’électricité a évidemment un coût environnemental alors que ce mode de transport ne permet généralement de transporter qu’une personne (au maximum deux).