Depuis le 1 er septembre 2014, le gouvernement à entreprit d’inciter des français à effectuer des travaux d’améliorations énergétique.

Le crédit d’impôt pour la transition écologique dit « CITE » repose sur l’octroi d’un avantage fiscal aux contribuables qui décident d’engager des travaux d’amélioration de l’habitat. L’objectifs étant que les français se tournent vers des technologies les moins polluantes et à orienter leur consommation énergétique vers les renouvelables comme l’électricité verte.

Toutefois il est prévu que ce crédit d’impôt pour la transition écologique soit transformé en une prime pour les ménages les plus modestes.

On peut se demander quels sont les changements à venir ?

Les premiers changements amorcés par la réforme du dispositif sont la simplicité, l’efficacité et surtout la volonté d’être mieux adapté aux besoins des français.

Alors que le crédit d’impôt reposait sur un montant plafonné 8000 euros pour une personne célibataire et 16 000 euros pour un couple soumit à une imposition commune, la prime CITE prévoit d’être unifiée. Non seulement elle sera attribuée en fonction du revenu des ménages mais aussi elle permet d’intégrer automatiquement les aides « Habiter mieux de l’Anah », une avance en subvention est même possible en fonction des revenus des ménages.
Le gouvernement prévoit aussi de maintenir le crédit d’impôt actuel, mais sous une forme forfaitaire, seulement pour les ménages aux revenus intermédiaires. Ce dispositif s’arrêtera en 2011, en effet l’Anah prévoit de créer une prime pour les ménages qui ont un revenu annuel moyen de 50 000 euros.
Le grand changement c’est la suppression de ce crédit d’impôt pour les ménages les aisés.
L’autre axe de changement réside dans la nature des travaux, un recentrage a été effectué. Trois nouveaux facteurs seront désormais prit en compte pour fixer le montant ; le prix, les économies d’énergie , la production de chaleur et/ ou de froid.

Ainsi la prime sera forfaitisée selon les catégories suivantes :
- Installation d’équipements
- Réalisation de travaux de rénovation
La prime sera désormais versée au démarrage des chantiers, cela représente une avancé conséquente.

Des ajustements tel que la suppression des chaudières à gaz pour les ménages intermédiaires est envisagée ou la suppression d’isolation des combles. Le montant d'aide perçue sera plafonné, pour les ménages dans le périmètre de l'Anah comme pour ceux en dehors, par un montant maximal sur 5 ans glissants fixé à 20.000 € par logement.

Tous les ménages pourront en outre bénéficier d'une aide de 250 euros pour installer une borne de recharge pour véhicules électriques.


Cette réforme s’inscrit dans un mouvement politique particulier, Mr Edouard Phillipe avait annoncé au début de l’été sa volonté de modifier les choses.

De prime à bord, on constate que la volonté du gouvernement est de permettre aux ménages les plus modestes d’entreprendre des travaux et cela de façon eco-responsable pour l’environnement. On peut donc parler de « mesure de justice sociale ».

Mais derrière cet écran, le gouvernement s’attaque à un chantier couteux ou les abus de « faux travaux énergétique » on réussit à bénéficier du crédit d’impôt.

Enfin, cette réforme qui se veut « simple et efficace » semble en réalité être plus complexe, prendre en compte ces nouveaux critères pour déterminer un prix n’est pas encore une pratique répandue des professionnels, cela est donc un obstacle.