La pollution sonore est l’une des pollutions les plus dangereuses mais qui n’est pas encore perçue comme elle l’est voire ignorée. On entend dire par « pollution sonore » les effets provoqués par des phénomènes acoustiques ou de bruit, qui s’est imposé comme la principale nuisance environnementale, ayant des conséquences sur la santé des personnes, allant de la gêne passagère à des troubles plus graves.
En effet, la pollution sonore est l’une des nuisances majeures de notre quotidien. Elle est ubiquiste surtout à la ville vu l’agglomération et elle peut être provoquée par diverses sources comme les transports routiers, ferroviaires et aériens, les sources mécaniques continues ou ponctuelles, les chantiers durables ou momentanés, les bruits issus des voisinages (musique, cris, feu d’artifice …)
Cette forme de pollution a des conséquences, parfois sous-estimées, sur la santé. Elles ne se limitent pas à une simple une gêne momentanée. Parmi les conséquences sanitaires engendrées on note : l’irritabilité, l’insomnie, de problèmes auditifs pouvant atteindre la surdité, l’hyperacousie, la dépression, … Elle touche aussi à l’espérance de vie. Selon une étude qu’a publié l’OMS, en 2011, les nuisances sonores sont annuellement la cause de maladies diverses et à l’origine d’une perte en années de vie estimée, en Europe Occidentale, au près de 1 700 000, dont :
 61 000 années en raison de maladies cardiovasculaires.
 45 000 années dues à des troubles cognitifs (détérioration de la mémoire, des facultés mentales, etc.).
 903 000 années de vie en raison des perturbations du sommeil.
 22 000 années de vie en raison d’acouphènes.
 654 000 années de vie en raison des divers désagréments provoqués par ce bruit.
Le bruit ne s’est pas limité à affecter les humains, mais il a touché également le bien être des espèces animales. La pollution sous-marine a menacé la vie des baleines et des dauphins. Elle a causé des modifications de comportements, et dans certains cas, l'échouage et la mort de certains cétacés.
Plusieurs sont les solutions qu’on pourrait trouver pour sauver la planète terre et les espèces qui vivent dessus. Ce qui nous manque n’est pas les manières mais la conscience et la responsabilité.
Par ailleurs, le secteur aérien est parmi les secteurs les plus gênants. Ce qui pose la question : Comment le droit français a protégé l’environnement et la santé humaine sans compromettre la vitalité économique ?
Cette prévention peut se faire soit par l’institution d’une taxe sur les nuisances sonores aéroportuaires. En effet, L’article 19 de la loi de finances rectificative pour 2003 (n°2003-1312 du 30/12/2003) a crée à compter du 1er janvier 2005, une taxe dénommée taxe sur les nuisances sonores aériennes. Egalement, Le code de l’environnement a institué un dispositif d’aide financière à l’insonorisation des logements et des bâtiments publics sensibles au voisinage des dix plus grands aérodromes nationaux. Ainsi, Pour déterminer les bénéficiaires, des plans de gène sonore des aéroports doivent être élaborés selon l'article 19-1 de la loi n°92-1444 relative à la lutte contre le bruit du 31 décembre 1992.