Après la recente baisse des prix des panneaux photovoltaïques, le prix du marché ne semble pas reprendre à la hausse. Selon l’opinion d’experts du secteur, il s’agit de l’Effet Bruxelles.

En effet, la Commission Européenne se trouve aujourd’hui dans la position de devoir prendre une décision délicate. Le débat porte sur le choix entre un prix plancher d’importation et l’arrêt des taxes douanières infligées aux importations chinoises.

Considérant le cadre générale de la question, il semblerait que la tendance aille vers l’abandon des taxes douanières relative aux cellules et modules d’importation chinoise : qualité moyenne à prix très faible. L’incertitude, toutefois, demeure.

Le point du départ de la question est pourtant assez simple : les importateurs doivent-t-ils profiter des rabais sur les prix des panneaux PV ?
En effet, ce rabais est aujourd’hui consenti pour écouler les stock. Mais de l’autre coté, l’entrepreneuriat s’interroge sur l’opportunité d’attendre pour commander les volumes des panneaux PV nécessaires à la réalisation des projets à venir.

La situation actuelle nous dit que si le dispositif des taxes douanières et prix plancher est abandonné, l’Europe sera la destination principale et quasi exclusive de l’exportation des produits chinois. Ces produits sont à bas cout pour deux raisons : la Chine voit ses stock s’accumuler et la baisse de la demande interne l’oblige à regarder vers d’autres marchés.

Si ce scénario est croyable, les prix repartiront à la baisse, ce qui est une bonne nouvelle pour les investisseurs.
A contrario, si les mesures en vigueur restent les mêmes, les mêmes prix risquent fort de stagner.

Ce deuxième scénario est peut être encore intéressant, surtout considérant l’ensemble des projets en attente de réalisation. De plus, ces mêmes projets ne peuvent pas être finalisés avec les modules non chinois dans le délai imparti, faute d’approvisionnement (ces délais étant souvent réglementés, spécialement dans les procédures d’appel d’offre).

Le risque serait de retard ou encore pire de non réalisation de livraison. Mais encore pire, instaurer des négociations continuelles sur les prix n’aboutira que à une situation ou les parties, ensemble, sont perdantes.