Selon le Global Footprint Network, organisme de recherche international, « nous sommes en situation de déficit écologique, et l’humanité utilise les ressources naturelles 1,7 fois plus vite que les écosystèmes ne peuvent se régénérer ».

En effet, notre consommation excessive entraine de plus en plus de perturbation climatique auxquelles nous avons notamment assisté cet été avec la vague de canicule qui a suffoqué en France.

Selon les dernières études, il est démontré que si les émissions de gaz à effet de serre (GES) continuent à augmenter alors la population mondiale risque d’être exposé à une chaleur mortelle en 2100.

Il est donc important de pouvoir agir dans l’urgence avant que cela devienne un phénomène normal et ce, en réduisant notre empreinte carbone.

Une nouvelle norme internationale ISO 14067 vient alors d’être publié ce 22 août 2018. Cette norme spécifie les principes, les exigences et les lignes directrices relatifs à la quantification et à la déclaration de l’empreinte carbone d’un produit (ECP).

Elle a donc pour objectif de quantifier l’empreinte carbone d’un produit en calculant celui-ci et en appliquant les mesures nécessaires pour le réduire.

Par ailleurs, elle remplace notamment la spécification technique ISO/TS 14067:2013, transformée en norme internationale.

Animateur du groupe de travail qui a élaboré la norme, Danièle Pernigotti précise que « La norme permet aux organisations de mieux cerner, dans la production de leurs produits, où sont générés les principaux impacts sur leur empreinte carbone et donc de prendre les mesures appropriées pour les réduire ».

Aussi, les clients, les consommateurs ou encore les actionnaires sont les plus concernés par cet impact environnemental. Pour les producteurs par exemple, cette norme peut être une grande opportunité permettant ainsi de se démarquer de la concurrence et de fournir aux clients une preuve d’un réel engagement pour l’environnement.

Ainsi, grâce à cette norme, les organisations et entreprises pourront adapter leur chaîne de production en changeant les matières premières par exemple ou encore en révisant les modes de transports et les modèles logistiques.