En France chaque année, on dénombre 17 milliards de sacs plastiques distribués, 80 milles tonnes de déchets à traiter. 60% de ces déchets seront traités, 122 millions de déchets partiront en mer.
Les sacs plastiques sont fabriqués en très peu de temps, pour une utilisation très courte en moyenne de 20 minutes. Le sacrifice est alors trop grand, pour l’environnement qui subit le comportement et l’activité humaine.

Qu’en est-il de leur élimination ? Il faudra attendre 400 ans pour que le plastique se désintègre dans le nature et 1200 ans dans la mer.

En effet, il existe que deux types de plastiques recyclable, le PET qui représente les bouteilles transparentes ou colorées et le PeHD qui constitue les bouteilles opaques. Le recyclage aura une corrélation directe sur l'utilisation de pétrole, le bénéfice est double ici, puisque 1 tonne de plastique recyclé, c’est 800kg de pétrole économisé.

Les autres types de plastiques tel que le PVE ne sont pas recyclables. Certains peuvent être brulés dans les incinérateurs pour la production d’énergie, la plus grande majorité ne seront pas traités.

Les océans sont directement impactés par les déchets plastiques, qu’on nomme parfois de « continent de plastiques », subissant ainsi, l’accumulation de masse des déchets plastiques. L’origine des déchets aquatiques a tout d’abord comme cause, l’activité maritimes (pécheur, activités sportives), ce qui correspond à 10% des déchets dans l’océan.
Sans compter sur la quantité de déchets sur l’on jette directement sur le littoral, on estime à 10% la quantité de déchets abandonnés par les usagers sur le littoral.
Puis, il y a différents rejets en mer issus des activités de transport de marchandises.
Enfin, l’ensemble des courants marins, les vents, les cours d’eau et plus particulièrement les Gyres océaniques (tourbillons d’eau, formés par les courants marins de surface, eux-mêmes influencés par la rotation de la terre), ont un rôle crucial dans le transport et répartition des déchets vers le littoral.

Les premières victimes seront les espèces aquatiques, pas loin de 700 espèces y sont assujettis. Récemment ont été diffusées en masse des images de phoques suffoquant, pour cause, des pailles coincées dans leur appareil respiratoire. Des images comme celles-ci font prendre conscience de l’ampleur de la situation, une intervention rapide devient nécessaire voire même vitale.

Pourtant, la France (tout comme de nombreux pays européens), mène une lutte politique depuis plusieurs années face aux déchets non dégradables et pour la protection de l'environnement. L'objectif escompté étant l’éradication totale du plastique.

La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte de 2016 a visé prioritairement la réduction des impacts environnementaux en pointant du doigt la production et la distribution de ces sacs.
La France s’inscrit dans un mouvement européen, qui applique un principe de prévention essentiel, celui de l’élimination des déchets à la source.

C’est pourquoi, a été interdit par décret d’application en date du 31 mars 2016 l’utilisation de sacs plastiques à usage unique.
Les sacs plastiques à usage unique hors caisse (comme les sacs de fruits et légumes) sont interdits depuis le 1er janvier 2017, sauf s’ils sont compostables.
Enfin, les sacs oxo-fragmentables sont, dans tous les cas, interdits.

Le 28 mai la commission européenne a présenté un projet de loi visant à interdire 5 catégories de produits à usage unique, plus exactement les produits que l’on retrouve le plus souvent sur les plages (les couverts jetables, les coton-tiges, les pailles, les agitateurs de boissons, les bâtons utilisés pour fixer les ballons gonflables).

La France emboîte le pas, car le ministres de la transition écologique, Mr Nicolas Hulot, a présenté un plan pour la biodiversité dans lequel il affirme sa volonté d’enrayer l’usage du plastique non biodégradable. Parmi ces mesures, la suppression des pailles en plastique d’ici 2025

L'un des enjeux les plus importants de nos temps, est la recherche et le développement. Les chercheurs tentent de développer des matières pouvant remplacer définitivement le plastique mais aussi et surtout des matières 100% biodégradables. Ils tentent également, de résoudre les méfaits de l'ère industrielle de notre société de consommation, dans la robotisation, permettant peut-être un jour, l'éradication totale du plastique dans les milieux aquatiques ainsi que sur terre.
Enfin, une enzyme a été découverte, dans l’objectif d’éliminer le plastique. Cette enzyme est capable de digérer du poly téréphtalate d'éthylène.