Les Entreprises et les Groupes dès qu’ils atteignent une certaine taille, doivent mettre en place un dispositif autonome de gestion et de contrôle de la Responsabilité sociétale de l’entreprise Conformément à L’article 225 du grenelle II .

En 2017, La démarche RSE a-t-elle évoluée dans le secteur bancaire ? La responsabilité sociétale au sein d’une entreprise doit avant tout être une « affaire pour tous ». Elle doit générer un esprit de participation et d’initiatives au cœur même du personnel. C’est donc une opération qui consiste à prendre en compte l’impact du potentiel de chaque activité de l’entreprise sur son environnement.

A cet effet, au-delà de son obligation légale, les banques sont confrontées au réel enjeu de la démarche de RSE qui consiste à l’intégrer dans « leur stratégie globale » de tous les process. Cette démarche doit faire partie intégrante du système de management intégré.

Dans les faits, son intégration est indéniable, car un établissement bancaire est censé intervenir avec une kyrielle d’acteurs différents tels que : les actionnaires, salariés, clients, fournisseurs, environnement naturel, asset management etc.)

• La RSE et le secteur de l’asset management des Banques

Comment le secteur de « l’Asset management » des banques peut être directement concerné par la RSE ?

En effet, « l’asset management » ou « la gestion d’actifs » est un secteur qui fait face à la responsabilité sociétale des entreprises.
en mettant en place un système qui consiste à concevoir et à fournir les produits « d’investissement responsable et durable ».

La plupart des Banques proposent ces produits à leurs investisseurs.
Face à la crise, on assiste à une demande croissante de ces produits respectant les critères environnementaux.
Ces produits doivent respecter les critères que l’on appelle ESG . (environnementaux, sociaux, gouvernementaux).
Le souci des investisseurs ne se limite pas au souci du " développement durable" mais ils veulent s’assurer que leurs actifs soient sécurisés et de qualité en respectant les critères ESG.
En plus, la plupart des Banques font état de rendements élevés sur les produits dits « éthiques ».
Elles offrent aux investisseurs des gammes de supports s’inscrivant dans cette orientation.

• La Valeur ajoutée des « produits éthiques »

Quelle est la valeur ajoutée de ces « produits éthiques »?
Il faudrait rappeler que ces produits sont conformes aux grands principes internationaux.
Notamment ceux du pacte mondial des nations unies qui traite des droits de l’homme, du droit du travail et de l’environnement.
Les principes pour l’investissement responsable (PRI) sont destinés au secteur financier dans le cadre de L’UNEP FI (United nations environnent programme finance intiative).
Ces principes excluent hors de l’univers d’investissement des productions ( d’armes, de tabac, d’alcool) en considérant qu’ils ne font pas partie des critères ESG.

• Les Critères ESG : une démarche RSE incontestable ?

Les Banques sont libres d’adopter ou non les critères environnementaux, sociaux et gouvernementaux.
Certaines d’entres elles fixent les critères à des fins "concurrentiel.
D'autres mettent véritablement en place « l’analyse extra- financière » qui a pour objectif de concilier les critères ESG et les objectifs de rendement.

Cependant, la technicité dont fait preuve l’approche ESG montre que "l’investissement responsable et durable" représente un secteur de plus en plus autonome qualitativement et fortement croissant au plan quantitatif.
Les établissements Bancaires appliquant ces critères, se montrent volontaires d'améliorer leur démarche RSE toujours en respectant les enjeux environnementaux.

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Bibliographie :

 H. Cheynel « La responsabilité sociale des entreprises dans les entreprises bancaires », Responsable de l’observatoire des métiers de la banque.

 Loi sur les nouvelles régulations économiques.

 GRI (Global Reporting Initiative) : initiative des Nations Unies (PNUE) pour la standardisation des rapports environnementaux et sociaux.