Un rapport « Dirty Fashion » dénonce la pollution liée à la fabrication de viscose dans les pays asiatiques. Ce rapport a été publié par la Changing Markets Foundation qui essaye de promouvoir des solutions durables.

Le constat de l’étude réalisée par cette ONG pointe du doigt le technique de fabrication de la viscose en raison de son impact environnemental et social très important.

L'industrie du textile est l’une des plus polluantes après celle du pétrole, plus de 150 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année.

Qu’est-ce que la Viscose ?

La viscose est une fibre semi-synthétique dérivée de la laine.
Pour obtenir cette matière, les fabricants utilisent des produits extrêmement toxiques et polluants.
Cette matière est très prisée par l’industrie de la «Fast fashion» qui profite de l’application laxiste des lois environnementales dans les pays producteurs.
Les fabricants tirent profit des attributions écologiques de la viscose, ce qui en réalité est faux.

Quels sont les impacts environnementaux et sociaux ?

Les usines de viscose déversent des eaux usées non traitées dans les rivières et les lacs, c’est le cas en Inde.
A cause de la toxicité de l’eau, les populations locales recensent de nombreux cas de cancers, d’infections cutanées et de malformations chez les nouveaux nés.

L’activité locale est également impactée, l’eau noircie et le déversement répété des eaux non traitées met en péril les activités de pêche.
Les conséquences environnementales, sociales et sanitaires sont graves.

Pourtant les multinationales se défendent en disant inciter les producteurs à adopter des mesures plus éco-responsables.

A l’heure actuelle des solutions existent pour que la viscose puisse être produite avec une quantité réduite de produits chimiques, mais pour cela il faut que les producteurs soient sensibilisés aux enjeux de la RSE.
La RSE consiste pour les entreprises à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités opérationnelles et dans leurs stratégies.

Les ONG sont particulièrement actives dans le domaine du textile habillement. Très tôt, plusieurs associations s’étaient regroupées afin de faire une grande campagne internationale sur l’éthique pour que les vêtements achetés dans les pays industrialisés soient produits dans des conditions dignes et respectueuses de l’environnement.

La France a fait un pas en avant en adoptant le devoir de vigilance des multinationales.
La loi sur le devoir de vigilance a pour but de prévenir les risques sociaux, environnementaux et de gouvernance liés aux opérations des multinationales tout au long de leur chaîne d’approvisionnement.

Avec les atteintes qui continuent à être perpétrées, comment mettre en place le plan de vigilance qui devra être publié par les multinationales françaises afin d’identifier et identifier les droits humains et environnementaux ?

Selon de nombreux experts, il n’est pas possible d’endiguer les problèmes du « Fast fashion » si aucune multinationale ne fait évoluer son modèle économique.