Le Chili est un pays avec des attractions touristiques diverses. Il s’étend sur 4.329 km, au long de l’Amérique du Sud et pour cette raison il est considéré le pays le plus long du monde. Parmi ses activités économiques principales se trouvent la production du cuivre, les raffineries de pétrole, la pêche, produit de la grande quantité de ports marins, et l’industrie du bois alimentée par ses vastes forêts.

Ce pays andin, conscient de ses richesses naturelles, a commencé depuis plusieurs années à mettre en place des politiques et des mécanismes de protection de l’environnement, par exemple, à partir de 2013, c’est l’un des rares pays en Amérique qui a trois tribunaux spécialisés en matière d’environnement. Le premier tribunal se trouve à Antofagasta, le deuxième a son siège à Santiago et finalement le troisième est à Valdivia, constituant tous les trois une juridiction étendue dont la compétence englobe tout le territoire chilien.

Ce pays fait partie des 35 membres de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économiques (OCDE). L’un des objectifs de cette organisation est d’analyser et comparer des aspects concernant le changement économique, social et environnemental de ses membres. C’est pour cela que cette année, l’OCDE, de manière conjointe avec la Commission Économique pour l’Amérique latine et la Caraïbe (CEPAL) a publié le résultat des évaluations de la performance du Chili en 2016 par rapport à l’environnement.

Le rapport mentionne un nombre important de mesures satisfaisantes employées au Chili en faveur de l’environnement, parmi lesquelles :

La création et l’adoption de la Loi 20.551 qui dispose la fermeture des travaux et des installations minières en 2012. En 2013, la Surveillance de l’Environnement, qui fait un excellent travail, est créée, étant l’organisme responsable du contrôle en matière environnemental, en surveillant en même temps les évaluations stratégiques des plans territoriaux qui concernent l’environnement. Dans ce sens les statistiques ont montré en 2014 que les inspections réalisées par l’entité mentionnée ont triplé, donnant lieu à une série d’enquêtes.

D’autre part, il y a des plans nationaux pour la protection des glaciers et la conservation des zones humides, la dernière de ces politiques a été présentée dans un projet de loi en 2014.

Cependant, on mentionne également des situations qui doivent être travaillées, ainsi que les recommandations respectives, à savoir : il est fortement recommandé au Chili de concrétiser l’intention d’imposer une responsabilité pénale concernant les catégories des divers délits écologiques ou contre l’environnement, en délimitant les types, les sanctions les conditions aggravantes et atténuantes, de manière à faciliter l’identification et la distinction des sanctions administratives.

Il y a eu dans le passé plusieurs événements malheureux qui ont sans doute touché et détérioré l’environnement chilien, tels que le déversement de pétrole dans la Baie de San Vicente, le haut degré de pollution industrielle causé par le plomb à Arica, le déboisement et la désertification marquée entre Valparaíso et Concepción, la contamination du fleuve Mataquito qui a provoqué la mort de milliers d’espèces aquatiques, le désastre du Sanctuaire des Cygnes à Valparaíso, parmi beaucoup d’autres. S’il y avait eu une sanction pénale, des tels désastres auraient pu être évités, ou le châtiment aux infracteurs aurait été plus lourd, et non pas une simple sanction administrative.

Il est à noter que le Chili se trouve parmi les rares pays qui refusent encore d’incorporer le crime écologique dans une loi ou dans le code pénal. Nonobstant, la pénalisation des délits contre l’environnement est une tendance mondiale, espérons que dans un proche avenir le Chili aura le courage d’adhérer à cette lutte à partir de la perspective pénale.