Le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification alerte sur les éventuelles conséquences de la désertification et de la sécheresse.

En effet, plus de 135 millions de personnes risqueraient d’être déplacées d’ici 2030 à cause de la sécheresse, et 60 millions de personnes quittent l’Afrique subsaharienne pour gagner l’Afrique du Nord et l’Europe.

le déplacement des populations dans le monde sera donc la principale conséquence directe et des plus drastiques du changement climatique.

A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse le 17 juin 2017, les nations unies ont réitéré leurs alertes contre ce phénomène mondial afin de « bâtir un avenir durable ».

Face à ce tragique constat, ce sont les zones arides et les populations rurales qui sont les premiers visés puisque « fortement exposées en raison des vulnérabilités existantes, notamment la pauvreté, les faibles niveaux d’éducation, le manque d’investissements, l’éloignement et l’isolement »

alors que les zones arides représentent plus de 40 % de la surface de la planète, les nations unies proposent alors d’agir à deux niveaux. D’une part en gérant d’une manière plus efficace les terres, et en renforçant d’autre part la résilience des populations vulnérables.
Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies a déclaré que ces efforts serait effectifs ? « Grâce à de bons investissements dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences, l’avenir peut être prometteur ».

L’exemple cité par la secrétaire exécutive de la Convention des nations unies est la biosphère de l’Unesco des Bardenas Reales, en Espagne qui montre qu’une gestion correcte des terres en particulier des zones arides, permettrait de prévenir la désertification et de restaurer les terres dégradées. Cela passe par l’alternance entre l’utilisation pastorale, les cultures et les périodes de jachère. D’autre part, le projet de « Grande muraille verte » pour le Sahara et le Sahel reste une possibilité de restauration des terres dégradées qui s’élève à 166 millions d’hectares de la Grande muraille verte.

Enfin, les Nations unies, s’accordent à « encourager l’éducation et le renforcement des capacités dans les domaines de la science, de la technologie et de l’ingénierie dans les pays vulnérables ». ainsi le programme international pour les siens fondamentales de l’UNESCO s’efforce de donner des plus grandes opportunités d’emploi pour les jeunes et de réduire la dépendance envers les sources de revenus tributaires du climat.

Cette journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse a donc permis de rappeler l’importance des rôles que chacun peut jouer pour la planète, puisque, la désertification est un phénomène mondial qui n’épargne personne, c’est pourquoi une prise de conscience et des actions à l’échelle mondiale semblent indispensables pour bâtir un avenir durable.