L’accord économique et commercial global entre l’Union Européenne et le Canada ou le Comprehensive Economic and Trade Agreemenet semble ne pas être compatible avec l’objectif de développement durable. Cet accord est un traité par lequel le Canada et l’Union européenne pourront bénéficier d’une plus grande liberté dans les échanges commerciaux, afin de débouchés sur des échanges plus nombreux et parfois de meilleure qualité au Canada tout en soutenant l’offre d’emplois en Europe.
Cet accord vise à supprimer les droits de douane, élargir le marché des services, et attirer les investisseurs.

Malgré le fait que toutes les garanties ont été prises pour que l'accord ne génère pas de bénéfices économiques au détriment de la démocratie, de l'environnement ou de la santé et de la sécurité des consommateurs.
Pour ce qui est de l’environnement, rien n’est moins sûr, puisque la ministre de l’environnement, Ségolène Royal a suggéré que les recommandations environnementales émises pour cet accord doivent être prises en compte si l’on veut faire respecter la lutte contre le réchauffement climatique.

Selon les organisations non gouvernementales, l’accord entre l’Union européenne et le Canada aurait pour conséquence l’accroissement du gaz à effet de serre qui représente déjà 24% à l’échelle de la planète. Cela reviendrait donc à mettre en place un modèle hostile pour l’agroalimentaire en Europe dues aux convergences des normes entre l’Europe et le Canada.

De plus, cet accord vise la réduction des barrières dans les échanges entre l’Union Européenne et le Canada, cette disposition risque de se réaliser au détriment des questions environnementales.
Le CETA a été ratifié le 15 février 2017 par le Parlement européen et doit être approuvé par le Parlement de chaque pays membres de l'union européenne. C’est donc aux parlements européens de se prononcer sur la mise en œuvre de cet accord, mais selon Ségolène Royale, la ministre de l’environnement, « Il peut y avoir une mauvaise application de cet accord, mais il reste une marge de manœuvre pour qu’il soit favorable à l’emploi et au climat. Un traité de libre-échange est positif, sauf si l’environnement et le domaine social en font les frais ». Cela sous-entend donc, de réaliser des dispositifs contraignants en matière de développement durable, notamment par une étude approfondie pour limiter l’importation de pétrole à partir des sables bitumineux canadiens.

Pour que la lutte contre le changement climatique soit respectée il faudra que les recommandations soient respectées et les interpréter en faveur de l’environnement.