C’est que l’on retient de positif de ce rapport de l’OCDE. L’économie verte est l’une des priorités de la France. En 2012, ce secteur générait déjà plus d’un million d’emplois et ne cesse de croitre depuis. Derrière cette désignation plutôt vague, l’économie verte regroupe différents secteurs : les activités économiques utilisant des outils de travail moins polluants et optimisés, et les éco-activités qui s’occupent de lagestion des ressources et de la protection environnementale.

Si l’essor de l’économie verte est particulièrement bénéfique pour la planète, il l’est également pour l’emploi et l’économie en général. Il est donc normal que l’État s’investisse pleinement dans ce domaine d’avenir.
À l’échelle mondiale, on estime que 30 millions de nouveaux emplois seront créés par l’économie verte d’ici à 2030. La croissance verte est donc une promesse d’embauche massive en plus d’être un limitateur potentiel de dépenses publiques.

En France, l’engouement et le soutien à l’économie verte se traduisent par les récentes lois du Grenelle de l’Environnement ainsi que par la jeune loi pour la transition énergétique (LTE). Il s’agit d’une preuve de l’engagement du gouvernement dans ce nouveau marché. Progressivement, de nouvelles obligations se mettent en place pour soutenir la croissance verte, la part de renouvelable dans le mix énergétique augmente et des infrastructures adaptées voient le jour partout en France (bornes pour véhicules électriques, rénovation énergétique, constructions réglementées, etc).

Si l’on se réfère à la Loi transition énergétique, la part du nucléaire dans la production électrique en France devrait être diminuée de 50 % à l’horizon 2025. Celle desénergies fossiles de 32 % d’ici à 2030. Une aubaine et un encouragement au développement des énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique). Les renouvelables peuvent en 3 années seulement créer environ 100 000 nouveaux postes.

L’agriculture biologique connait également un fort développement. Des aides du gouvernement, comme le crédit d’impôt pour l’agriculture bio, sont accordées pour aider les agriculteurs à se frayer une place sur les marchés de l’alimentaire. Aujourd’hui, plus de 5 % des cultures françaises sont biologiques et le label ne cesse de progresser.

La croissance verte ne peut prospérer sans une bonne fiscalité. À cet effet, la fiscalité verte française existe pour punir les pollueurs et récompenser les bons comportements. À ce jour, 24 taxes et impôts verts sont en place dans l’Hexagone.

Au niveau des particuliers, on incite la rénovation énergétique à grands coups d’aides fiscales ou financières. Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) est l’aide la plus connue en fiscalité verte du bâtiment. Elle permet aux particuliers réalisant des travaux d’économies d’énergie chez eux de diminuer leur coût de 30 %.