La convention internationale sur le commerce d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction connue par son sigle CITES ou encore comme la convention de Washington a débuté ce le 24 septembre 2016 et se clôturera le 5 octobre 2016 à Johannesburg.

Pour rappel il s’agit d’un accord international entre Etats dont le but est de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.

Comme le commerce de ces espèces animales et végétales outrepasse le cadre national, sa réglementation nécessite la coopération internationale pour préserver certaines espèces de la surexploitation et du braconnage. La convention a été rédigée et adoptée dans cet esprit de coopération. Elle confère aujourd’hui une protection à des milliers d’espèces sous différentes formes.

Selon John Scanlon, secrétaire générale de la CITES lors du discours d’ouverture de la conférence « il s’agit de la plus large des 43 ans d’histoire de la CITES ». Les différents représentants des Etats parties vont en effet étudier les restrictions commerciales d’environ 500 espèces d’animaux sauvages et de plantes. Parmi ceux-ci l’éléphant africains, le rhinocéros blanc ou encore le pangolin. Pour rappel plus de 100 éléphants sont tués chaque jour pour leurs défenses et le commerce illégal d’ivoire. On retrouve également le trafic de cornes de rhinocéros ou encore d’ailerons de requin notamment en asie pour leurs vertus médicinales et aphrodisiaques qui n’ont jamais été prouvées scientifiquement.

Il convient en effet de rappeler qu’outre le trafic de drogue, première source de revenus, la criminalité environnementale qui englobe notamment le trafic d’animaux et de ressources naturelles occupe une place importance dans les trafics illicites.
Les enjeux de cette conférence sont donc importants. En effet beaucoup d’espèces sont menacées par le braconnage. La conférence pourra fortement influer sur la protection et la survie d’espèces menacées telles que l’éléphant, le rhinocéros, le requin ou encore le tigre. En revanche si les pays parties ne s’entendent pas pour protéger ces espèces, celles-ci risquent fort de disparaitre.