L’arrêté du 2 Septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse de la population de certaines espèces et non indigènes et fixant en application de l’article R 427-6 du code de l’environnement canadien apporte une réforme à une espèce des grands oiseaux de la famille des anatidés notamment l’oie sauvage en vue de faire d’elle l’objet de chasse dans la mesure où elle revêt un caractère de dangerosité. En effet, cette espèce animale a un impact négatif sur l’écosystème dans la mesure où sa population a augmenté de façon spectaculaire et son aire de distribution s’est grandement étendue.
Dans les années 70 et 80, les organismes fauniques et les particuliers ont introduit ces espèces migratrices dans des régions où elles n’existaient pas à l’état naturel. Ainsi, étant donné que la population humaine croît considérablement, cela a créé un nombre de conflits entre les humains et ces oies sauvages.
Ainsi, cet arrêté vient satisfaire une demande des chasseurs qui souhaite participer à la gestion d’une espèce exotique envahissante par la chasse en complément des battues administratives réalisées et des destructions à tirs rendus possibles par le classement nuisible de l’espèce.
C’est un plan de lutte qui est mis en place par le gouvernement canadien en vue de freiner la surpopulation de cette espèce sauvage et leur impact sur l’écosystème.
Cette oie sauvage rejoint ainsi plusieurs espèces perceptibles comme dangereuses et peuvent ainsi faire l’objet de chasse.
Cet arrêté reprend les dispositions de l’arrêté du 28 juin 2016 pris pour application de l’article R 427-6 du code de l’environnement canadien et fixant la liste, les périodes et les modalités des espèces non indigènes d’animaux classés nuisible sur l’ensemble du territoire métropolitain.