Il n'existe pas qu'une seule définition de l'économie circulaire. Cependant chacune d'entre elles évoquent le caractère cyclique de ce système.

La fondation Ellen MacArthur considère que le concept d'économie circulaire est « un cycle de développement positif continu qui préserve et développe le capital naturel, optimise le rendement des ressources et minimise les risque systémiques par la gestion des stocks et des flux de ressources».

L'ADEME définit l'économie circulaire comme étant « Un système économique d'échange et de production qui, a tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l'efficacité de l'utilisation des ressources et à diminuer l'impact sur l'environnement. L'économie circulaire doit viser globalement à diminuer drastiquement le gaspillage des ressources afin de découpler la consommation des ressources de la croissance du PIB tout en assurant la réduction des impacts environnementaux et l'augmentation du bien-être. Il s'agit de faire plus et mieux avec moins».

Le Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, considère que l'économie circulaire est une composante du développement durable. Il précise que l'objectif de ce système circulaire « est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l'eau et des sources d'énergies ». Dans cet objectif, le principe est de « refermer le cycle de vie des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l'eau et de l'énergie».

L’évocation de la notion de cycle de vie d’un produit consiste à prendre en compte l’ensemble des activités qui rentrent en jeu dans la fabrication, l’utilisation, le transport et l’élimination de ce produit.

Désormais, la définition de l'économie circulaire fait partie de notre droit. En effet, la loi pour la transition énergétique et la croissance verte a introduit l'article 110-1-1 du Code de l'environnement. Ce dernier donne une définition de l'économie circulaire « La transition vers une économie circulaire vise à dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter en appelant à une consommation sobre et responsable des ressources naturelles et des matières premières primaires ainsi que, par ordre de priorité, à la prévention de la production de déchets, notamment par le réemploi des produits, et, suivant la hiérarchie des modes de traitement des déchets, à une réutilisation, à un recyclage ou, à défaut, à une valorisation des déchets». Cette première partie de l'article donne les éléments de définition et évoque à la fois la prévention et la gestion des déchets.

La seconde partie énonce l'ensemble des éléments qui vont permettre de réaliser une transition vers l'économie circulaire : « « La promotion de l'écologie industrielle et territoriale et de la conception écologique des produits, l'utilisation de matériaux issus de ressources naturelles renouvelables gérées durablement et issus du recyclage de la commande publique durable, l'allongement de la durée du cycle de vie des produits, la prévention des déchets, la prévention, la réduction ou le contrôle du rejet, du dégagement de l'écoulement ou de l'émission des polluants et des substances toxiques, le traitement des déchets en respectant la hiérarchie des modes de traitement, la coopération entre acteurs économiques à l'échelle territoriale pertinente dans le respect du principe de proximité et le développement des valeurs d'usage et de partage et de l'information sur leurs coûts écologique, économique et social contribuent à cette nouvelle prospérité.»

L'économie circulaire peut se définir comme un système de production et d'échanges qui prend en considération la durabilité et le recyclage des produits tout au long de leur cycle de vie.

Afin de mieux appréhender les contours de l’économie circulaire, il convient de s’intéresser à ses composantes L’économie circulaire se décompose trois domaines d’action chacun comportant un ou plusieurs piliers.