Le groupe EDF a dû faire face à une chose irréaliste le 31 mars 2016. Un générateur de vapeur de 22 mètres de haut et de près de 465 tonnes s’est renversé à la centrale de Paluel en Seine-Maritime. Dès le 31 mars, six inspecteurs de l’ASN (Autorité de la Sûreté Nucléaire) se sont rendus sur place afin de faire la lumière sur les causes de l’accident.
Aucun blessé n’est à déplorer, néanmoins quelque mois après l’incident plusieurs éléments sont pointés du doigt.
L’opération d’enlèvement de ce générateur intervenait dans le cadre dans le cadre du programme de travaux qui doit permettre d’exploiter les centrales nucléaires au-delà de 40 ans.
La manutention de ce type d’élément n’est pas simple, d’une part par sa taille, de l’autre par la radioactivité qu’il contient et qui explique que ce dernier ne peut être démonté pour être extrait plus facilement.
Outre la difficulté de l’opération, deux éléments semblent avancés pour expliquer l’événement. En effet certains évoquent un recours excessif à la sous-traitance d’un niveau tiré vers le bas eu égard aux difficultés financières du groupe.
Pour d’autres il s’agit d’une perte de savoir-faire, comme ils le font remarquer « ces accidents n’arrivaient pas par le passé ».
Le groupe EDF défend l’intégralité des propos, en effet l’entreprise sous-traitante avait été contrôlé par deux experts indépendants du groupe, quant au savoir-faire EDF affirme avoir anticipé le départ des salariés en retraite en assurant la transmission des connaissances.
L’enquête continue, les causes de l’accident ne sont donc toujours pas déterminées. Elles décideront du sort de la centrale de PALUEL.
En effet l’ASN pourrait effectuer une simple recommandation ou simplement faire fermer le site.