AXA leader de l’assurance santé, se retire de l’industrie du tabac :
Lors de la réunion de l’Union for International Cancer Control (UICC) à Genève, Thomas BUBERL, dirigeant du groupe AXA, a annoncé un désengagement total de la société de l’industrie du tabac à hauteur 1,8 milliard d’euros.
Le nouveau dirigeant du groupe, après être entré en fonction il y trois mois estime qu’une compagnie d’assurance, leader dans le domaine de la santé ne peut continuer de financer une industrie causant la mort de près de six millions de mort chaque année.
Thomas BUBERL estime en effet que : « Nous sommes persuadés du rôle positif qu’un assureur peut jouer au sein de la société. Quand il s’agit de question de santé, nous devons mettre l’accent sur la prévention pour protéger nos clients. Il ne nous apparaît donc plus cohérent de financer l’industrie du tabac.
Cette décision a pour nous un prix, mais le coût humain du tabac est tragique. En tant qu’investisseur majeur et leader de l’assurance santé, nous souhaitons faire émerger des solutions et espérons que d’autres acteurs de notre secteur feront de même ».
Choix fort pertinent, voir même tellement logique qu’il est étonnant qu’un jour une telle firme ait investit dans le secteur du tabac.
Néanmoins, en plus d’être un choix cohérent, pour ne pas dire éthique, il semble que ce désinvestissement soit beaucoup plus lucratif qu’il n’y parait.
En effet, le portefeuille du géant de l’assurance dans le secteur industriel du tabac est estimé à près 200 millions d’euros…
Enfin d’après certaines études, dont certaines menées par AXA, le tabac se révèlera dévastateur au XIXème siècle en exterminant un milliard de personnes. Et qu’il coutera plus de deux milliards d’euros par an à la société au niveau mondial.
Conclusion choix éthique certes, mais aussi économique.