LEAPFROG : ou comment les pays en développement peuvent avoir un atout
Après l’émulsion autour de la COP 21, c’est à Bonn que les premières négociations climatiques ont eu lieu fin mai.
En participant et en rédigeant leurs contributions climatiques, les pays émergents ont démontrés leur volonté, mais aussi leur capacité passer directement aux énergies renouvelables en laissant de côté les énergies fossiles.
Le milieu économique fait alors référence à un phénomène appelé « LEAPFROG », ou « saut de grenouille » qui désigne l’idée que de parvenir à un objectif sans passer par les étapes intermédiaires grâce aux nouvelles technologies.
En l’espèce, les pays émergents peuvent faire de leur manque de structure concernant les énergies fossiles un véritable atout.
En effet la transformation économique peut être facilitée pour les pays émergents alors que les pays développés devront remplacer leurs infrastructures existantes.
Néanmoins l’orientation vers une économie bas-carbone n’est pas arrivée à terme, il est nécessaire de modifier les volontés politiques afin de promouvoir les nouvelles énergies , comme par exemple réduire les subventions aux énergies fossiles.