Dans le secteur agricole un important levier d'action consiste à diminuer les émissions de protoxyde d'azote liés à la fertilisation.Les légumes secs qui ont la capacité à fixer l'azote de l'air jouent un rôle majeur dans ce cadre.Leur insertion dans les systèmes de culture permet de réduire la quantité d'engrais azoté dont la réduction des gaz à effet de serre. Un développement des légumes secs et leur consommation constitue un moyen de lutte contre les changements climatiques. En effet présentent un intérêt sanitaire et nutritionnel importants dans la mesure où ils réduisent durablement la consommation de viande pour réduire l'impact environnemental de l'alimentation. Leur consommation favorise la réduction des émissions des gaz à effet de serre lié à l'élevage. Une production et consommation des graines riches en protéines et en huile est encouragée. Le développement de la production de ces protéines végétales pourrait être accéléré grâce à ce plan présenté le 16 Décembre par le Ministre de l'agriculture. Le potentiel de production de cultures riches en protéines est estimé à 700 000 hectares. Pour cela le Ministère entend octroyer une aide à l'endroit de la politique agricole commune sur la période 2015-2020. Lors des négociations sur les politiques agricoles communes, la France a soutenu un maintien des aides couplées qui permettent de soutenir certaines productions. L'objectif est de sortir d'une production agricole dictée par les prix du marché mondial et soutenir les filières en souffrance, notamment l'élevage. Le gouvernement a donc décidé, dans le cadre de la Politique Agricole Commune, de consacrer 49 millions d'euros d'aide couplée à la production de cultures riches en protéines : 35 millions d'euros pour les protéagineux (pois, lupin, féverole), 6 millions d'euros pour le soja et 8 millions d'euros pour les légumineuses fourragères destinées à la déshydratation (luzerne, trèfle, sainfoin, vesce, mélilot, jarosse, serradelle).