En terme d’émission, le secteur de l’aviation civile peut être considéré parmi les pays les plus pollueurs de la planète. En se basant sur les estimations de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile, l’on assistera à une augmentation galopante de ses émissions de CO2 dans 30 années.
Cet accroissement important de ses émissions s’explique par le fait que ce secteur n’est pas pris en compte par l’accord de Paris adopté en Décembre 2015.
Les négociations au sein de l’organe régulateur du secteur aérien civil s’avèrent inefficaces . Par ailleurs, le non encadrement juridique de ce champ selon des sources documentaires s’explique par l’opposition des lobbies du secteur qui se traduit par leur refus de l’instauration d’une réglementation relative aux émissions de CO2.
Lors d’un forum mondial, l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile a fait montre de son engagement en faveur de la lutte contre l’augmentation des émissions, dans le même temps les Etats membres sont tenus de l’achat des crédits compensatoires. Des mesures en vue de l’atteinte de ces objectifs sont mises en place dans le domaine technique.
Au cours du mois de Mai 2016, l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile a adopté une résolution visant à faire la promotion de l’achat des crédits compensatoires. Par la suite certains pays du Sud expriment leur volonté de procéder à l’application de cette résolution en 2026.
Qu’est ce qui explique l’exemption du secteur aérien civil du système de réduction des gaz à effet de serre et de toute taxe au niveau international ce qui pourrait constituer une source d’alimentation du fonds vert pour le climat ?