C’est à la suite de ce règlement dit OSP que fut adopté le cycle contractuel composé respectivement des contrats Types 1 et 2.

Deux étapes donc, la première amorcée pour 5 ans en 2007 fut le Contrat Type 1 : un contrat d’entreprise qui avait pour objectif de concurrencer la voiture personnel en permettant le développement des transports publics de voyageurs en Île de France. Ce contrat ne visait pas à remettre tout de suite en cause le système existant basé sur la compensation financière mais fut une première étape dans le passage à un système, à une logique de responsabilisation incitant à la maîtrise des recettes par une plus grande prise en compte de la qualité de service.

En effet à compter du 1er janvier 2009, la rémunération ne se basait plus sur les seuls comptages mais aussi sur la qualité de l’offre.
En plus d’une nette prise en compte de la qualité de service, le cycle contractuel a surtout pour but d’être l’étape ultime à la mise en place de ce système de concurrence globalisée mettant fin à l’atypisme qui caractérise la région Île de France, une volonté confirmé par la mise en place du Contrat Type 2 en 2011, considéré alors comme une grande étape.
Ainsi la loi relative à l’organisation et à la régulation des transports ferroviaires ou loi dite ORTF du 8 décembre 2009, prise sur le fondement du règlement OSP va soumettre les transports franciliens aux dispositions générales posées par la LOTI.
Un régime qui sera dorénavant basé sur un système de concurrence classique entre les différents transporteurs, un régime basé sur les appels d’offre.
Il est à noter d’ailleurs que certaines lignes en Île de France fonctionnent déjà en appel d’offre en lieu et place des droits de lignes habituels fondé par le décret du 14 novembre 1949. C’est le cas des lignes nouvellement crée ou bien des lignes testes comme les 5 lignes 100 existantes dans la région.
Ainsi ces lignes 100 à l’exemple de celle exploité par les Autocars Touneux, filiale de Transdev dispose de leur propre convention avec le STIF différente du CT2.
Le contrat de la ligne Mobilien 100 est conclu entre les Autocars Tourneux et le STIF directement, ne faisant pas partie d'un périmètre du CT2, le système de rémunération de cette ligne est différent.
Fonctionnant aux seules validations (pas de système de comptage), le risque, en cas de fraude est multiplié entraînant un gros risque pour le transporteur. Un risque qui rapproche ce contrat de la délégation de service public qui a vu sa définition complété par l’ajout du dit « critère du risque  d'exploitation » dans un arrêt rendu par le Conseil d’État le 7 novembre 2008,  Département de la Vendée (n° 291794).
Concernant les obligations de qualité de service dans le contrat, elles sont stipulés à l’annexe 4 de la convention intitulé « qualité du service ». Là encore comme pour le Contrat Type 2, les objectifs en termes de qualité apparaissent sous la forme d’indicateurs : régularité, propreté…

Il est à noter que les différences entre le contrat type 2 et ce contrat de la ligne 100 sont minimes, elles concernent le plus souvent les objectifs de conformité (correspondant à l’objectif à atteindre pour le critère ainsi qu’aux bornes inférieures et supérieures) le plus souvent plus strictes dans le contrat de la ligne 100. De là à dire que les critères et indicateurs qualités seront plus strictes lors du passage à l’appel d’offre rien n’est moins sûr...